24 décembre 2017 au soir.
Réfugiée seule dans ma cabine à bord du Marion Dufresne, enfin j’écris.
(texte brut tel que saisi dans l’instant)
J’ai pas pu écrire à nouveau. À chaque fois c’était fort en moi, mais l’idée de me poser devant le clavier pour retranscrire tout ça sonnait comme le réveil non voulu d’un songe au petit matin. Vous savez, cette horrible sensation que le rêve s’échappe entre vos mains, que plus vous cherchez à rendre ça concret dans votre tête et plus le souvenir s’efface inévitablement de votre mémoire. Et à chaque fois, la même réflexion. Si seulement il était possible de transposer directement les pensées à l’écrit, de parler silencieusement dans sa tête et que tout soit automatiquement aligné en paragraphes Word sur le moment, sans perte de temps et dénaturation des émotions, sans se forcer et sans s’extirper de l’instant présent. Si seulement…
Listening to Nothing’s gonna hurt you baby, tel qu’il résonnait il y a quelques jours dans tout Géophy, lancé par Léa. (Cliquez. Cliquez vraiment, et écoutez en lisant ce qui suit.)
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